3 résultats trouvés pour zhuangzi
- le Lun 24 Juil - 12:19
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- Sujet: Tao (la Voie)
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Tao (la Voie)
Principe fondamental du taoïsme, transcendant la dualité du Yin et du Yang, étant l'unité de tout et de tous...
Aujourd'hui c'est du Tao dont il est question : et je rappelle que ce qui va suivre ne pourra être vrai car "le Tao que l'on nomme n'est pas le véritable Tao".
Mais qu'importe, utilisez donc votre intuition pour comprendre le Tao plutôt que de me suivre à la lettre...
(bien qu'on ne puisse le comprendre mais seulement le rêver). Ainsi oui, votre cœur sera un meilleur guide que ma parole.
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- Le mot "Tao" (aussi appelé "Dao") existe depuis très longtemps, c'est un mot de la langue courante chinoise de l'époque signifiant beaucoup de choses mais qui au fur et à mesure du temps a été considéré comme se traduisant par : la Voie.
Il n'est pas que présent dans le taoïsme et se trouve aussi en moindre utilisation dans le confucianisme : ces 2 modes de pensée étant dérivés d'un socle commun : le Yi King (Classique des Mutations).
- Vivre le Tao personnellement et s'y accorder est possible par le Wuwei (le non-agir ou plutôt non-influence) dont il est question dans ce sujet : ICI .
Le Wuwei est le fait de ne pas aller contre le cours des mutations (d'accepter les changements du monde) et cela peut-être dans différents contextes (Laozi (Lao Tseu) l'utilise souvent dans un contexte politique alors que Zhuangzi (Tchouang Tseu) le préfère dans un contexte de développement personnel).
Ce principe ne peut être trouvé par les paroles mais simplement par l'intuition, le cœur, et donc le rêve... Les taoïstes rejettent l'éloge de la connaissance. Le Dao transcende tout. Il est l'origine des "10 000 êtres" (nom symbolique pour montrer la diversité des êtres du monde). Il fait l'unité de l'univers car il coule en toute chose, ce principe est la matrice préalable au mouvement du Qi qui fait animer l'univers.
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- Pour finir, comme je l'ai dit plus tôt, le Tao se trouve par l'ignorance et la rêverie plutôt que par la dialectique et la connaissance.
Zhuangzi, par ailleurs, affirme que le Tao n'existe pas et qu'il fait pourtant tout exister...
Il met ainsi fin à tout débat, empêche les paroles et met en avant la prépondérance de la limite sans épaisseur entre rêve et réalité (qu'il avait déjà mise en avant dans l'histoire où il rêve d'être un papillon... A moins que ce soit le papillon qui rêvait d'être lui... Qu'importe ).
Zhuangzi a écrit:"La Voie se trouve dans ses subdivisions, sa naissance, sa destruction. Ce que nous n’aimons pas dans ses subdivisions c’est qu’elles conduisent à la multiplication. Ce que nous n’aimons pas dans les multiplications, c’est qu’elle a des multiplications. C’est pourquoi apparaître sans repartir, c’est voir son propre fantôme. Apparaître et repartir, cela s’appelle mourir. S’éteindre et exister c’est s’identifier à un fantôme. Que l’ayant forme semble sans forme donne la quiétude. Sortir sans racines, entrer sans ouverture, avoir le réel sans lieu, être long sans début ni fin. Qui sort sans ouverture à une réalité. Ce qui est réalité sans lieu est espace. Ce qui est long sans début ni fin est temps. La vie existe. La mort existe. La sortie existe. L’espace existe. L’entrée et la sortie aux portes invisibles sont appelés portes du ciel. Les portes du ciel sont le non-être. Les êtres sortent du non-être. L’être ne peut créer l’être avec le non-être. Il doit sortir du non-être. Le non-être est le non-être. Tel est le secret des personnes avisées."
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#tao / #dao / #zhuangzi
- le Sam 22 Juil - 23:25
- Rechercher dans: ... -} Vrai Classique de Nanhua (Zhuangzi)
- Sujet: Zhuangzi (Vrai Classique de Nanhua)
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Zhuangzi (Vrai Classique de Nanhua)
Écrit par un un homme, Zhuangzi ou Tchouang Tseu, ayant donné son nom à son œuvre et dont on se sait presque rien. Considéré comme un bijou de littérature par les gens de ce monde, le [i]Zhuangzi (que l'on appelle aussi Tchouang Tseu ou Vrai Classique de Nanhua) est parfois préféré par certains au Tao Te King, un autre livre dont vous pouvez voir l'histoire : ICI .[/i]
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- Il faut dire que le Zhuangzi contient bien plus de caractères que le TTK et possède des histoires peut-être accessibles à un plus grand public (des contes et des paraboles, notamment certaines avec de l'humour)... En ce sens, il se rapproche plus du Liezi que du Tao Te King qui, lui, préfère la forme poétique.
La version actuelle que nous possédons est celle de l'éditeur Guo Xiang qui a minutieusement trié les chapitres du livre : il a supprimé 19 chapitres d'origine douteuse et apparemment de mauvaise qualité par rapport au reste du livre (de 52 chapitres il n'en restait alors plus que 33), il a mis 7 chapitres au début qu'il considère primordiaux et écrits par Zhuangzi lui-même (ils sont appelés les "chapitres internes") puis 15 "chapitres externes" (certains de Tchouang Tseu et d'autres de ses disciples) pour terminer sur 11 "chapitres divers" rédigés par d'autres auteurs.
Il est possible que le style de base du livre ait été poétique et que Guo Xiang l'ait alors remplacé par de la prose.
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- Texte datant des premiers siècles avant J.C (Tchouang Tseu vécut au IIIè siècle avant Jésus), plus personnel qu'universel, ayant moins une dimension politique que le TTK.
Le Zhuangzi est une autre expérience qu'il n'est pas mauvais de connaître et dont voici quelques extraits :
Zhuangzi a écrit:“Le meilleur usage que l'on puisse faire de la parole est de se taire.”
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Zhuangzi a écrit:“Vivre, c'est un hasard du temps ; mourir, c'est se conformer à la loi de la nature.”
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Zhuangzi a écrit:“L'esprit sage est le miroir du ciel et de la terre, dans lequel toutes les choses se réfléchissent.”
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Zhuangzi a écrit:“Les mots servent à exprimer les idées ; quand l'idée est saisie, oubliez les mots.”
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Zhuangzi a écrit:“La meilleure action que l'on puisse faire est de ne pas agir.”
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Zhuangzi a écrit:“Vouloir éviter l'inévitable, n'est-ce pas augmenter sa douleur ?”
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Zhuangzi a écrit:“Les hommes connaissent tous l'utilité d'être utile, mais aucun ne connaît l'utilité d'être inutile.”
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Zhuangzi a écrit:"Zhuangzi rêva une fois qu'il était un papillon, un papillon qui voletait et voltigeait alentour, heureux de lui-même et faisant ce qui lui plaisait. Il ne savait pas qu'il était Zhuangzi. Soudain, il se réveilla, et il se tenait là, un Zhuangzi indiscutable et massif. Mais il ne savait pas s'il était Zhuangzi qui avait rêvé qu'il était un papillon, ou un papillon qui rêvait qu'il était Zhuangzi. Entre Zhuangzi et un papillon, il doit bien exister une différence ! C'est ce qu'on appelle la Transformation des choses."
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#zhuangzi / #tchouangtseu / #vraiclassiquedenanhua / #guoxiang
- le Sam 22 Juil - 13:49
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- Sujet: Tchouang Tseu (Zhuangzi)
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Tchouang Tseu (Zhuangzi)
Tchouang Tseu est considéré comme l'un des plus grand maîtres du taoïsme. Son œuvre est souvent vue dans le taoïsme philosophique comme l'égal du Tao Te King si ce n'est même comme supérieur.
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- Sa vie est encore plus un mystère que celle de Laozi, on ne sait presque rien de lui : si ce n'est qu'il aurait eu une charge administrative subalterne et serait originaire du Henan. Pour voir le message de son livre, qui à l'inverse du Tao Te King est plus sur l'individu que sur l'universel, cliquez : ICI .
Il aurait vécu quelque temps après Lao Tseu, vers le IVè siècle avat J.C, au temps du célèbre confucéen, Mencius.
- Tchouang Tseu a terminé sa vie en nomade et proche du peuple... Dans l'ombre. Le taoïsme religieux s'intéresse beaucoup moins à lui et ainsi peu de mythes sont liés à sa vie (d'où le si peu d'informations sur celle-ci).
Il voit le non-agir (action en accord avec la nature) comme personnel et non politique, contrairement à Lao Tseu.
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#zhuangzi / #tchouangtseu / #vraiclassiquedenanhua